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<tr classEdition text%27> Espagne="hiddenStructure" | Nationalité | Espagne |
Fernando Alonso Díaz (29 juillet 1981 à Oviedo) est un pilote de Formule 1 espagnol. Il réside à Mont-sur-Rolle en Suisse et à Oviedo en Espagne. Il est affectueusement surnommé le Taureau des Asturies.
Révélation de la saison 2003, Fernando Alonso détient les records de plus jeune vainqueur de Grand Prix de Formule 1 (depuis sa victoire au Grand Prix de Hongrie 2003), plus jeune poleman (depuis le Grand Prix de Malaisie 2003), plus jeune champion du monde (depuis le Grand prix du Brésil 2005) et plus jeune double champion du monde (depuis le Grand prix du Brésil 2006)
Son manager Flavio Briatore, lui permet d'obtenir une place de choix chez Renault F1 Team en 2002. Toutefois, à la fin de la saison 2005, devant l'incertitude quant à l'avenir de l'écurie Renault en Formule 1 après l'arrivée de Carlos Ghosn aux commandes du constructeur français, Fernando Alonso signe chez McLaren Mercedes afin de conduire leur F1 en 2007. Une cohabitation difficile avec son jeune coéquipier britannique Lewis Hamilton l'amène à quitter l'écurie de Ron Dennis au terme de sa première année de contrat et à retourner, pour la saison 2008 chez Renault, l'écurie de ses premiers sacres, où il se trouvera confronté à un autre débutant, le jeune Brésilien Nelson Piquet Jr, fils du triple champion du monde Nelson Piquet. Malheuresement, la Renault de 2008 n'est plus de taille à combattre les Ferrari ou les McLaren Mercedes.
Grâce à ses victoires, Fernando Alonso a réussi à populariser la Formule 1 en Espagne. Il existe depuis 2003, une véritable Alonsomania en Espagne.
Biographie
Les débuts
Bien qu'il soit issu d'un milieu relativement modeste, Fernando est initié dès le plus jeune âge aux joies du
Karting, grâce à son père, passionné de sport automobile. Il remporte quatre fois le championnat d'Espagne de karting en catégorie junior, en
1993, (il a alors 12 ans), en
1994,
1995 et
1996. En 1996, il remporte également la Coupe du Monde Junior. Il gagne les championnats Inter-A d'Espagne et d'Italie en
1997. Il est sacré vice-champion d'Europe Inter-A en
1998.
En 1999, Fernando Alonso accède à la monoplace dans le championnat de Formule Nissan (officiellement dénommé Euro Open MoviStar by Nissan), une série en cours d'internationalisation, mais encore essentiellement centrée sur l'Espagne. Alonso pilote alors pour l'écurie de l'ancien pilote de Formule 1 espagnol (vu chez Minardi) Adrian Campos ; qui deviendra son manager. Pour sa toute première saison en monoplace, Fernando Alonso remporte le titre. Cela lui vaut de décrocher en fin d'année un premier test en Formule 1, sur une Minardi. Malgré des conditions météorologiques piégeuses, Alonso se montre d'entrée de jeu très à l'aise et fait forte impression.
En 2000, Alonso accède au championnat international de Formule 3000, au sein de l'écurie Astromega. Dans une discipline où les essais privés sont très limités, l'inexpérience du jeune Espagnol ne lui permet pas de jouer le titre. Mais au fil de la saison, il multiplie les coups d'éclat, comme à Barcelone, où il fait le spectacle dans le coeur du peloton, ou comme sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, où il décroche une victoire. Les prestations d'Alonso en F3000 n'échappent pas à Flavio Briatore (alors directeur sportif de l'écurie Benetton, récemment rachetée par Renault), qui s'empresse de le prendre sous son aile en lui faisant signer un contrat de management à long terme.
Premiers pas en Formule 1
Trop jeune et inexpérimenté pour être intégré dès 2001 à l'écurie
Benetton-
Renault, Alonso est « placé » par Briatore dans l'équipe Minardi. Il est le troisième plus jeune pilote de l'histoire à débuter en Formule 1 lorsqu'il effectue ses débuts au Grand Prix d'Australie 2001. Si le manque de compétitivité des monoplaces italiennes condamne Alonso à se battre en fond de grille, il n'en réalise pas moins de belles performances compte tenu du matériel dont il dispose. Sa saison est ainsi un succès d'estime qui confirme son potentiel. Pour 2002, Briatore estime toutefois qu'une deuxième saison en fond de grille ne serait pas très formatrice, et il préfère le retirer des grilles de départ pour en faire le pilote-essayeur de Renault, dans l'ombre des titulaires
Jarno Trulli et
Jenson Button. À noter qu'au printemps 2002, Renault accepte que Alonso réalise également un test pour le compte de l'écurie britannique
Jaguar Racing (où il réalise de meilleurs chronos que les pilotes d'essais habituels de Jaguar que sont James Courtney et André Lotterer). Pour les ingénieurs de Renault, le travail d'Alonso pour la mise au point d'une monoplace est tel qu'en juillet 2002, son écurie annonce sa titularisation à compter de la saison 2003 en remplacement de Jenson Button.
Titularisation chez Renault
Dès le début de la saison 2003, Fernando Alonso se montre performant. Il est reconnu comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Au GP de Malaisie, deuxième manche de la saison, il monte sur son premier podium après avoir décroché la pole-position (devenant ainsi le plus jeune poleman de l'histoire de la F1 devant
Rubens Barrichello). Puis, en Hongrie, il remporte son premier GP et bat le record de précocité de
Bruce McLaren qui datait de 1959. Il termine la saison à la sixième place du classement général, avec 55 points.
Très attendu en 2004, d'autant plus que les Renault ne cessent de progresser, Alonso déçoit un peu et semble plafonner, comme le prouvent ses performances, inférieures à celles de Jarno Trulli sur la première partie de saison (c'est d'ailleurs le pilote italien qui remporte à Monaco la seule victoire de l'année d'une Renault). Mais sur la seconde moitié de saison, tandis que les performances des Renault sont en chute libre et que Jarno Trulli perd pied (ce qui lui vaudra d'être limogé et remplacé par Jacques Villeneuve pour les dernières manches), Alonso rentre régulièrement dans les points et s'assure une quatrième place au classement final.
En 2005, sur la lancée d'une fructueuse campagne d'essais hivernaux, Alonso et Renault s'annoncent comme de crédibles candidats au titre mondial. Grâce à un début de saison presque parfait (au cours duquel il enchaîne les victoires et prend en interne un net ascendant sur son équipier Giancarlo Fisichella), Alonso peut gérer sa deuxième partie de saison, et contrôler le retour de Kimi Räikkönen, son principal concurrent au volant de la McLaren-Mercedes. Au Brésil, antépénultième manche de la saison, il décroche ainsi le titre mondial, devenant à 24 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (le record précédent appartenait à Emerson Fittipaldi). Cette année là, la Renault était moins performante que la McLaren mais plus fiable, et Alonso avait su pallier cela par une intelligence de course consistant principalement à mettre la pression sur Räikkönen afin que celui-ci force sur sa mécanique et casse, l'exemple le plus significatif se situant au Nurburgring où Kimi mena toute la course, avec une très large avance, mais abandonna dans le dernier tour.
Toujours chez Renault en 2006, Alonso prend rapidement la tête du championnat du monde, avec 6 victoires lors de la première moitié de saison. Il montre en cela que l'annonce prématurée (décembre 2005) de sa future arrivée chez McLaren pour la saison 2007 ne perturbe pas sa collaboration avec Renault. Mais le retour en forme de la Scuderia Ferrari et de Michael Schumacher annonce une fin de championnat serrée. En finissant 2e du dernier Grand-Prix, il assure néanmoins son 2e titre mondial en Formule 1 devant Michael Schumacher. L'Allemand ayant abandonné, moteur cassé, lors de l'avant-dernière manche au Japon, perdant ainsi presque toutes chances de titres, le scénario de la saison précédente, avec une Renault moins rapide mais plus fiable, s'est répété.
Un nouveau défi avec McLaren
Fernando Alonso, muni de son N°1 et de ses deux titres de champion du monde, rejoint l'écurie McLaren, pour disputer le championnat 2007 au volant d'une « flèche d'argent » de
Ron Dennis. Il s'agit pour le jeune prodige espagnol d'un véritable défi, dans la mesure où l'écurie anglo-allemande n'a rien gagné au cours de la saison 2006, à cause du manque de compétitivité et des problèmes de fiabilité rencontrés par la
MP4-21, qui ont découragé le
Colombien Juan Pablo Montoya, parti se ressourcer en NASCAR et le
Finlandais Kimi Räikkönen, qui a trouvé refuge dans le baquet encore chaud de
Michael Schumacher chez
Ferrari.
Dans un entretien au quotidien anglais Daily Mail publié le 19 février 2007 Fernando explique les raisons qui l'ont poussé à rejoindre McLaren :
« C'est un rêve d'enfant. Quand j'étais petit, mes héros étaient Alain Prost et Ayrton Senna et je les voyais piloter des McLaren. Je jouais également avec des petites voitures McLaren. Alors, devenir pilote pour cette écurie est un rêve qui devient réalité. »
Cette explication « sentimentale » ne lui semblant peut être suffisamment sérieuse, notamment vis-à-vis de son ancienne équipe, le double champion du monde a pris soin d'ajouter :
« J'avais besoin d'un défi, j'avais besoin de motivation, dans ma carrière et dans ma vie. Je commençais à me lasser. J'avais tout vu et tout connu avec Renault. Je savais comment la voiture marchait, je connaissais mon job et je connaissais les gens qui travaillaient avec moi. J'avais l'impression de faire les mêmes choses encore et encore. C'était comme manger le même plat de paëlla tous les soirs. Je me sentais vieux à 25 ans. J'avais envie de me sentir jeune à nouveau. »
Il s'agit donc bel et bien d'un véritable défi que s'est lancé Fernando Alonso, défi qui n'est pas sans rappeler celui de Michael Schumacher, quittant à la fin de la saison 1995 l'écurie Benetton avec laquelle il venait d'obtenir, lui aussi, deux titres de champion du monde, pour rejoindre une Scuderia Ferrari qui n'avait plus de résultats depuis fort longtemps. Étrange parallèle entre les démarches de ces deux multiples champions. Alonso sera-t-il capable de fédérer les énergies pour refaire de McLaren une écurie gagnante, comme a su le faire le pilote allemand chez Ferrari, avec le succès que l'on sait ?
2007 apportera un début de réponse. Les flèches d'argent ont retrouvé leur superbe. De la vitesse certes, mais également une fiabilité qui faisait défaut à l'équipe depuis des années. Dès la deuxième course de la saison, Fernando remporte le GP de Malaisie devant son coéquipier Lewis Hamilton malgré les Ferrari qui partaient favorites, après l'exploit de Kimi Räikkönen à Melbourne. C'est le premier doublé de l'écurie McLaren depuis 2005, il y en aura deux autre, à Monaco et à Monza dans le fief de Ferrari, et l'Espagnol vainqueur reprendra la tête du championnat grâce à sa 2e victoire en Principauté, devant son coéquipier Lewis Hamilton qui malgré son jeune âge ne s'en laissera pas compter et la reprendra dans les courses à venir et creusera même un écart qui culminera à 14 points après le Grand Prix de France. La réaction ne tardera pas, et deux courses plus tard, avec entre-autres une 3e victoire au Nürburgring en poche grâce à son adresse sous la pluie, l'Espagnol était revenu à deux points de son équipier.
Les succès de son jeune coéquipier Lewis Hamilton — trois victoires, dix podiums et leader du championnat après onze courses — ont placé Fernando Alonso dans une position inconfortable au sein de l'écurie. La tension, qui était palpable entre les deux pilotes McLaren depuis quelque temps, s'est transformée en véritable guerre ouverte à l'occasion du GP de Hongrie. Lors des qualifications, alors qu'il allait quitter les stands pour s’élancer pour son dernier tour, le double champion du monde retardait (volontairement ?) son départ de quelques secondes, bloquer ainsi son propre coéquipier et l'empêchant d'effectuer un dernier tour chronométré, tandis que lui-même allait cueillir la pôle position. La FIA jugea ce comportement antisportif et ne manqua pas de sanctionner Alonso en rétrogradant le pilote espagnol, qui avait pourtant réalisé le meilleur temps, en sixième position sur la grille de départ. Hamilton, dans un entretien à la BBC feignit de s'étonner de l'attitude de son coéquipier à son égard : « Il ne me parle plus, il m'ignore. J’ai bon espoir qu’il me reparle et je ne lui en tiens pas rigueur. C’est lui qui décide, mais s’il veut me parler je suis ouvert. » Quant au patron de l’écurie britannique, Ron Dennis, qui eut autrefois à gérer les relations très conflictuelles entre Alain Prost et Ayrton Senna, il reconnait, également au micro de la BBC, que ce conflit est difficile à gérer : « C'est une période difficile ... Il y a beaucoup de tension entre les deux pilotes. Ils sont jeunes, ont une incroyable soif de gagner et mènent le championnat. » Cette situation ne paraissant pas devoir s'améliorer d'ici la fin de la saison, Alonso semble envisager de quitter McLaren pour la prochaine saison. À la question « Resterez-vous chez McLaren la saison prochaine ? », il répondit laconiquement : « on verra ! », une réponse pleine d'amertume qui traduit son exaspération devant cette concurrence qu'il n'attendait pas aussi rude. Ron Dennis a cependant déclaré que si Fernando voulait partir il pourrait le faire malgré le contrat qui les lie pour les 5 années à venir.
Lors du Grand Prix du Japon, disputé sur le circuit du Mont Fuji sous une pluie battante, Fernando compromet sérieusement ses chances de remporter un troisième titre mondial consécutif. Il est, pour la première fois de la saison, contraint à l'abandon — suite à un accident — et voit son coéquipier et rival Lewis Hamilton remporter sa quatrième victoire de la saison et prendre le large au classement du championnat du monde. À deux courses de la fin, Fernando compte 12 points de retard sur Hamilton. Le Grand-Prix de Chine aurait pu voir ses derniers espoirs de titre s'envoler en fumée au profit de son coéquipier. Hamilton, parti de la pole, mène en effet la course sur un train d'enfer, sous les gouttes chinoises, lorsqu'il se retrouve soudain en délicatesse avec ses pneus ; McLaren tarde à le rappeler pour les changer et l'Anglais, glissant lors de son freinage pour rentrer aux stands, sort dans les graviers et ne parvient pas à repartir. Tous bénéfices pour Alonso, qui, en finissant deuxième derrière Kimi Räikkönen après s'être débarrassé de Felipe Massa, revient à seulement quatre points de son coéquipier avant la manche finale, au Brésil.
Mais au Brésil, s'il parvient, grâce à la fébrilité et aux ennuis mécaniques de Lewis Hamilton, à revenir à la hauteur de ce dernier au classement, il ne peut empêcher faute d'une voiture suffisamment rapide le sacre de Champion du Monde de Kimi Räikkönen.
Fernando Alonso termine donc troisième du Championnat du monde de Formule 1 2007.
Chronologie d'une rupture annoncée
. 15 décembre
2006 : premiers tours de roues de Fernando Alonso dans sa nouvelle McLaren-Mercedes. Après avoir annoncé au cours de la saison 2006 qu'il quitterait l'écurie
Renault, avec qui il a remporté deux titres de champion du monde des pilotes, l'Espagnol a quitté l'équipe française en très bons termes et découvre sa nouvelle monture.
. 8 avril 2007 : première victoire d'Alonso avec McLaren. Après avoir pris la deuxième place de la course d'ouverture en Australie, le pilote d'Oviedo remporte la deuxième épreuve de la saison, le GP de Malaisie à Sepang. « Gagner aujourd'hui après avoir terminé deuxième en Australie avec ma nouvelle écurie, c'est comme un rêve devenu réalité », se réjouit-il alors. Trois autres succès suivront, à Monaco le 27 mai, au Nûrburgring le 22 juillet et à Monza le 9 septembre.
. 10 juin 2007: première victoire du coéquipier d'Alonso, le Britannique Lewis Hamilton, qui s'impose au Canada, et premiers signes de tension. Deux jours après un Grand Prix du Canada un peu fou, l'Espagnol fait part de son mal-être: «Depuis le début, je ne suis pas du tout à l'aise. Je suis avec un coéquipier anglais qui marche très bien, dans une équipe anglaise, et nous savons que tout l'appui de l'équipe et toutes les aides sont pour lui», affirme-t-il après sa décevante 7e place à Montréal. Le lendemain, le manageur de l'écurie, Ron Dennis, insiste: ses deux pilotes sont traités équitablement. Hamilton, lui, se dit «surpris» des propos d'Alonso.
. 4 juillet 2007: entre les Grands Prix de France et de Grande-Bretagne, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) ouvre une enquête après la révélation d'une affaire d'espionnage entre McLaren et Ferrari.
. 4 août 2007: Alonso «bouchonne» Hamilton durant les qualifications du Grand Prix de Hongrie. Le Britannique refuse une consigne d'équipe devant favoriser l'Espagnol, qui se fait ensuite justice en bloquant son coéquipier dans les stands, l'empêchant ainsi de boucler un ultime tour rapide. Se considérant dans son bon droit, Alonso est pourtant pénalisé de cinq places sur la grille et McLaren se voit privée de ses points constructeurs de Budapest. Ron Dennis montre ostensiblement son désaccord, les deux pilotes sont définitivement brouillés et la tension interne chez McLaren augmente d'un cran. Après le Grand Prix, Alonso affirme clairement à la presse espagnole qu'il «ne sait pas» s'il restera chez McLaren en fin de saison.
. 7 septembre 2007: en marge du Grand Prix d'Italie à Monza, le président de la FIA, Max Mosley, annonce que de «nouveaux éléments» concernant l'affaire d'espionnage opposant Ferrari à McLaren proviennent de pilotes de cette dernière. Fernando Alonso et le pilote de réserve espagnol Pedro de la Rosa sont visés.
. 13 septembre 2007: en appel, le Conseil mondial de la FIÀ retire à McLaren-Mercedes tous les points constructeur acquis cette saison et lui inflige une amende record de 100 millions de dollars (70 millions d'euros environ). Alonso n'est pas pour rien dans cette sanction: dans un témoignage accablant, à charge contre son écurie, il a reconnu avoir pris connaissance de données techniques confidentielles des Ferrari, ce dont la FIÀ a eu la preuve par l'existence d'e-mails. Cependant, malgré ces révélations, Alonso évite toute pénalité, contrairement à son écurie, lourdement sanctionnée.
. 21 octobre 2007: Alonso prend la troisième place du Grand Prix du Brésil, dernière épreuve de la saison, mais perd sa couronne mondiale: au classement des pilotes il termine troisième, derrière le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) et son coéquipier Hamilton.
. 2 novembre 2007: l'Espagnol annonce son départ de l'écurie McLaren, «d'un commun accord». Il n'a rien dit de sa prochaine destination. Renault rêverait de le récupérer mais ne semble pas être sa priorité. Alonso, 26 ans, pourrait piloter la saison prochaine dans une écurie moins prestigieuse (Red Bull ?) avant de rebondir chez Ferrari.
Retour chez Renault
En disgrâce dans sa propre équipe,
Ron Dennis ayant choisi de traiter ses pilotes à égalité pour le titre pilotes, des rumeurs indiquent avant même la fin de la saison qu'Alonso retournerait chez
Renault, l'équipe avec laquelle il a obtenu ses titres. L'espagnol déclare toutefois que ce n'est pas sa première option . Le
2 novembre, son représentant annonce sur les ondes de RNE (la radio nationale espagnole) qu'il rompt son contrat avec McLaren et est libre de piloter pour l'écurie de son choix. .
Red Bull Racing,
Toyota F1 Team ainsi que
Renault se montrent intéressées. Le 10 décembre 2007, le pilote annonce sur son site officiel son retour chez
Renault, annonce confirmée quelques minutes plus tard sur le site de l'écurie. Il pilotera donc en 2008 une Renault au coté de
Nelson Piquet Jr.
Polémiques et incidents ayant émaillé la carrière de Fernando Alonso
- Grand Prix d’Europe 2003 — En fin de course, Coulthard revient sur Fernando Alonso. L’Ecossais sur le point de déborder le pilote Renault se fait piéger par un freinage anticipé du pilote espagnol et sort de la piste avant d'abandonner. les relevés télémétriques de Renault demandés par la FIA, ne réveleront cependant rien du suspect ou d'anormal.
- Grand Prix de Hongrie 2006 — Lors des essais libres, Alonso en piste revient sur le pilote d’essais de Red Bull: Robert Doornbos. Alonso estimant être gêné, le dépasse avant de freiner brutalement devant lui, manquant de créer un accident. La FIA prend position et décide de retirer 2 secondes à son meilleur temps des qualifications: 1 seconde de pénalité pour comportement anti-sportif et 1 seconde supplémentaire pour dépassement sous drapeau jaune.
- Grand Prix de Hongrie 2007 — Meilleur temps provisoire lors de la dernière partie des qualifications, Fernando Alonso tarde à redémarrer après avoir chaussé son dernier train de pneus. Cela a pour effet d'empêcher son coéquipier Lewis Hamilton, coincé derrière lui, de boucler un ultime tour rapide. Alonso se défendra d'avoir volontairement géné son coéquipier, expliquant n'avoir fait qu'obéir à son équipe, Ron Dennis lui-même prenant sa défense. La FIA lui retirera sa pole position en le sanctionnant de 5 places sur la grille pour comportement anti-sportif, tandis que son écurie sera privée de ses points marqués au championnat des constructeurs. La vérité est difficile à savoir : en effet, Alonso ne pouvait pas savoir le temps restant dans la séance, lui-même n'ayant franchi la ligne de départ/arrivée qu'à quelques secondes de la fin. De plus, Ron Dennis se serait servi d'Alonso pour "punir" Lewis Hamilton, ce dernier ayant désobéi a un ordre direct du patron de McLaren.
- Championnat du monde de Formule 1 2007 — La saison est perturbée par une affaire d'espionnage, l'écurie McLaren étant accusée d'avoir utilisé des données techniques confidentielles appartenant à la Scuderia Ferrari. A l'issue d'une procédure de plusieurs semaines, la FIA prouvera que plusieurs membres de l'équipe McLaren, dont Fernando Alonso, avaient utilisé les données de Ferrari tout en ayant connaissance de leur provenance frauduleuse. Ayant collaboré sous pression à l'enquête de la FIA , Alonso ne sera pas sanctionné, à l'inverse de son écurie , pénalisée de 100 millions $ et déclassée du championnat des constructeurs.
Vie privée
Il entretient une relation avec la chanteuse Raquel del Rosario depuis novembre 2005, avec laquelle il se serait marié le 25 novembre 2006 en toute discretion date à laquelle il a effectué un voyage aux Maldives.
Hobbies
Football (il envisageait plus jeune une carrière de footballeur), sport à la télé, cinéma, informatique. Il aime la magie, cette passion lui vient de son grand père, Constantino.
Statistiques en Formule 1
(Après le Grand Prix de Belgique 2007)
- Nombre de saisons en F1 : 6
- Participations en F1 : 102
- Grands Prix disputés : 101
- Victoires : 19 (soit 18,63 %)
- Points marqués : 476
- Moyenne de points par GP : 4,66 points
-
Moyenne de points par saison : 79,33 points
- Pole positions : 17 (soit 16,67 %)
- Départ en première ligne : 26 (soit 25,49 %)
- Deuxième place en Grand Prix : 17 (soit 16,67 %)
- Troisième place en Grand Prix : 11 (soit 10,78 %)
- Meilleurs tours : 11 (soit 10,78 %)
- Podiums : 47 (soit 46,08 %)
- Dans les points : 69 (soit 67,65 %)
- Nombre courses en ayant mené : 47 (soit 46,08 %)
- Tours en tête : 1 158 (soit 20,67 % des tours parcourus)
- km en tête : 5 544 (soit 20,67 % des km parcourus)
- Tours parcourus : 5 602
- km parcourus : 27 231
- Hat tricks (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 3 (soit 2,94 %)
- Abandons : 23 (soit 22,55 %)
- Débuts en F1 : 2001 — Grand Prix d'Australie, sur le circuit de Melbourne, le 4 mars 2001 - (Résultat : 12e).
- Première victoire : 2003 — Grand Prix de Hongrie, sur le circuit du Hungaroring, le 24 août 2003 en prenant un tour à M.schumacher
- Première pole position : 2003 — Grand Prix de Malaisie, sur le circuit de Sepang, le 23 mars 2003
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Victoires en Championnat du monde de Formule 1
(
Mise à jour après le Grand Prix d'Italie 2007)
Résultats par Grands Prix
(
Mise à jour après le Grand Prix de Turquie 2008)
Grand Prix | Nombre | Poles | M. Tour | Podiums | Hat-Tricks | Victoires | Années vict. | Abandons | Totaux |
---|
Allemagne | 5 | - | - | 2 | 0 | 1 | 2005 | 0 |
Australie | 7 | 0 | 1 | 4 | 0 | 1 | 2006 | 0 | 37 pts |
Autriche | 2 | - | - | 0 | 0 | 0 | - | 1 | - |
Bahreïn | 5 | 1 | 0 | 2 | 0 | 2 | 2005, 2006 | 0 | 27 pts |
Belgique | 4 | - | - | 2 | 0 | 0 | --- | 2 | - |
Brésil | 6 | - | - | 4 | 0 | 0 | - | 1 | - |
Canada | 6 | - | - | 1 | 0 | 1 | 2006 | 2 | - |
Chine | 4 | - | - | 3 | 0 | 1 | 2005 | 1 | - |
Espagne | 7 | 1 | 0 | 4 | 0 | 1 | 2006 | 1 | 37 pts |
États-Unis | 6 | - | - | 1 | 0 | 0 | - | 2 | - |
Europe | 6 | - | - | 3 | 0 | 2 | 2005, 2007 | 0 | - |
France | 6 | - | - | 3 | 0 | 1 | 2005 | 0 | - |
Grande-Bretagne | 6 | - | - | 3 | 1 | 1 | 2006 | 0 | - |
Hongrie | 6 | - | - | 2 | 0 | 1 | 2003 | 2 | - |
Italie | 6 | - | - | 2 | 1 | 1 | 2007 | 1 | - |
Japon | 6 | - | - | 3 | 0 | 1 | 2006 | 1 | - |
Malaisie | 7 | 2 | 1 | 4 | 0 | 2 | 2005, 2007 | 0 | 37 pts |
Monaco | 6 | - | - | 2 | 1 | 2 | 2006, 2007 | 0 | - |
Saint-Marin | 5 | - | - | 2 | 0 | 1 | 2005 | 1 | - |
Turquie | 4 | 0 | 0 | 3 | 0 | 0 | - | 0 | 25 pts |
Résultats dans d'autres disciplines
Année | Disciplines | Classement |
---|
1988 | Championnat des Asturies de Karting Enfant | 1er |
1989 | Championnat de Galice de Karting Enfant | 1er |
1989 | Championnat des Asturies de Karting Enfant | 1er |
1990 | Championnat du Pays Basque de Karting Enfant | 1er |
1990 | Championnat des Asturies de Karting Enfant | 1er |
1991 | Championnat d'Espagne de Karting Cadet | 1e |
1993 | Championnat d'Espagne de Karting Junior | 1er |
1994 | Championnat d'Espagne de Karting Junior | 1er |
1995 | Championnat d'Espagne de Karting Junior | 1er |
1995 | Coupe du monde de Karting Junior | 2e |
1996 | Championnat d'Espagne de Karting Junior | 1er |
1996 | Coupe du monde de Karting Junior | 1er |
1997 | Championnat d'Italie de Karting Inter-A | 1er |
1997 | Championnat d'Espagne de Karting Inter-A | 1er |
1998 | Championnat d'Espagne de Karting Inter-A | 1er |
1998 | Championnat d'Europe de Karting Inter-A | 1e |
1999 | Euro Open by Nissan | 1er |
Notes et références
Voir aussi
- Pilotes de Formule 1 classement par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks
Lien externe